En s’appuyant sur le diagnostic en cours dans le cadre du futur Contrat Local de Santé mené par Hélène Ménard, coordinatrice CLS, le Président de la Communauté de communes, Philippe PUJOL, et Patricia TESTA, 1ère Vice-Présidente, ont rappelé les motivations et la volonté des élus intercommunaux de se saisir cette problématique : vieillissement de la population, renouvellement des médecins généralistes, accès aux soins mais aussi disparition du caractère hospitalier de l’hôpital Jules Rousse et sa reconstruction etc…
La quasi-totalité des Maires du Pays de Tarascon, Madame la Députée ainsi que les Conseillers départementaux ont pu échanger avec des professionnels de santé sur trois thématiques différentes.
Christelle REPOND (infirmière libérale et référente « Maison Sport Santé ») est intervenue sur “la promotion de la santé et la réduction des risques”. Elle a mis en valeur l’intérêt de développer une politique concertée de prévention en illustrant ses propos par les nombreuses expériences concrètes déjà menées sur le territoire par le Pôle de Santé libéral.
Santiago GARCIA AGUILERA (Médecin généraliste, membre du pôle de santé de Tarascon-Mercus-Arignac et Maître de stage) aévoqué le sujet de l’installation de nouveaux médecins en posant la problématique de l’attractivité des territoires, insistant sur la nécessité de développer les échanges entre professionnels de santé et les collectivités locales afin de trouver les solutions les plus adaptées pour inciter des internes à venir faire leur stage puis s’installer sur le territoire.
Lawrence BORIES (Gériatre au CHIVA et médecin coordonnateur de l’EHPAD de Tarascon) a plaidé pour une meilleure considération de la personne âgée, maintenue proche des lieux de vie afin que la personne poursuive le plus longtemps possible une existence digne faite d’échanges sociaux. Il excluait ainsi de fait tout isolement, source de déconnexion avec la réalité. Le docteur Bories insistait également sur l’urgence d’une reconstruction de ce qui est désormais un EHPAD, faisant le rêve qu’il soit conçu pour demain et non pas pour hier, prônant donc l’intégration dans la cité et dans lequel les acteurs de santé locaux auraient leur place